De l'ESC Toulouse il me reste beaucoup de souvenirs, mais aussi des connaissances, amis avec lesquels on a passé de (très) bon moment. J'y ai vécu une année formidable à 200 à l'heure, rien que d'y penser me donne le sourire. Bien sur à Toulouse chacun était venu de son petit coin de France, finalement pas beaucoup de monde était DE Toulouse (sauf Steve mais on sait qu'au fond de lui il est de St Quentin dans le nord, il n'y a qu'à voir son air jaloux quand je reprend un accent nordiste). A Toulouse j'avais rencontré Pierre, fou de Japon, pur hasard on s'était même retrouvé dans la même chambre au week end d'intégration (ce qui ne veut pas forcément dire on passe du temps ensemble, parce qu'au WI on passe surtout beaucoup de temps endormi dans un buisson à déssoulé, enfin je parle pour les autres, moi vous savez...). Je n'avais pas vu Pierre depuis 3 ans et on a du échanger 3 mails pendant cette période mais je me doutais bien qu'il serait au Japon, ainsi je lui ai glissé un petit message quand j'ai sur de façon sur que je serais à Tokyo, j'avais ainsi récupéré son numéro de téléphone. Arrivé à Tokyo, je me laissais un peu de temps pour m'installer avant de prévenir les quelques personnes que je connaissais, mais c'est en revenant à ma Mansion hier après midi qu'en traversant la rue je vois Pierre, en terrasse d'un café, à tailler la bavette avec des mecs du taf. Voilà, simplement, nous sommes à Tokyo, 15 millions de personnes, et je tombe sur un mec de mon école dans la rue, et qui habite à deux pas de là ou je suis. Je trouve ça trop fort. Du coup on a fété un peu ça en allant se boire un verre à Roppongi, manger des ramen à Akasaka, se mater des dvds et jouer à Street Fighter II (il est bon le bougre, pourtant je suis pas mauvais)...une belle cloque sur mon pouce gauche d'ailleurs.

Autre événement plus triste car mauvais timing (en même temps au niveau des mauvais timing je pense avoir eu le pire de ma vie ces derniers mois), j'ai reçu hier un email de Rita, une australienne, copine de l'époque de mon premier séjour au Japon, que je n'ai pas revu depuis et qui se ballade en Europe de l'Allemagne en passant par la France : et je ne suis pas là pour l'accueillir sur Paris! Quel manque de bol, c'est le moins qu'on puisse espérer d'un pote Français d'être en France quand même! Par exemple moi j'espere bien qu'elle habite encore en australie ;-). Je lui ai écrit un long email, amusant de raconter sa vie des dernières années en 20 lignes. Je vais essayer de la voir l'été prochain, peut être en Australie, peut être pourrais-je emmener L.