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Lilo et Stitch de Disney
Sortie française : 22 juin 2002
"Disney renoue avec la qualité"
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Lilo a beau habiter les îles Hawaï, elle est triste : ses parents sont décédés dans un accident
de voiture, ses relations avec sa soeur Nani et ses amies sont plus que tendues. Et en plus la
DASS menace de l'enlever à sa soeur si cette dernière ne rétablit pas la situation au plus vite.
Pour se remonter le moral, la petite famille adopte un chien en la personne de Stitch, sans savoir
qu'il s'agit en fait d'un extra-terrestre dangeureux en déroute poursuivi par le
comité galactique...
Expérience 626, tel est le vrai nom de Stitch, une nouvelle créature créée génétiquement par un
savant dont le but était de créer une arme de guerre avide de destruction. Le comité prend très
vite en charge la situation mais elle lui échappe... Expérience 626 débarque sur Terre...
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C'est sur ce scénario délirant que va se développer pendant une heure et demie les relations
d'abord tendues mais fondamentalement affectueuses entre Lilo et Stitch. Ces deux personnages
vont apprendre à se connaître et s'entendre au travers des difficultés de l'un et de l'autre,
et apprendre le sens du mot "famille". Un cocktail explosif
de couleurs, de gags vraiment tordants et pas catapultés pour un sous,
beaucoup d'action et de sentiments,
nous sommes face à un film riche de bonnes intentions et de bonne humeur qui ne laisse pas
indifférent.
Remarquable est le réalisme apporté aux relations conflictuelles entre les deux soeurs,
leur design même puisque nous n'avons pas à faire à des canons de beauté mais au charme des rondeurs
et des nez épatés de jolies hawaïennes. Une première dans la réalisation des décors depuis des lustres
(soit les premiers Disney) : ils ont été réalisés à la peinture à l'eau et non pas à l'huile comme
il en est l'habitude. Cela confère au film une légèreté bienvenue, en même temps qu'une richesse
graphique atypique. Lilo et Stitch, c'est du tout bon, une "petite" histoire bien agréable que nous
offre Disney après le délire intelligent de Kuzco l'empereur mégalo.
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Le retour de Disney vers un spectacle de qualité
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L'Age de glace de Chris Wedge
Sortie française : 26 juin 2002
"Film commercial ou film d'auteur ?"
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Les deux ! serait-on tenté de dire au visionnage de ce très bon road-movie orchestré par
le réalisateur Chris Wedge, déjà oscarisé pour son court métrage Bunny en images de
synthèse. Car au contraire d'un Disney comme Lilo et Stitch où l'on a assiste à un dessin
animé grand spectacle (l'intrigue est quantativement très riche, les gags explosent à tous les
coins de phrase), L'Age de Glace apparaît comme un film intègre où la qualité rime avec simplicité.
Le récit est continu et n'est jamais coupé par une quelconque surenchère. Quoi qu'il arrive,
quoi que les personnage puissent dire, l'intrigue est toujours fortement présente et c'est ça
qui fait la force d'un film comme l'Age de Glace.
Les personnages sont très bien présentés. Leurs comportements comme leurs passés transpirent
des personnages. Manny le mammouth a perdu ses parents tués par des homo sapiens. De sa souffrance
son coeur s'est endurci et il a du mal à accepter de s'attacher à Cid, un paresseux maladroit
abandonné par les siens. Lorsque ces deux-là trouvent un enfant sapiens perdu, Cid s'empresse de
vouloir le rendre à son clan en déroute. Quant à Manny qui redoute les humains, il s'identifie
à l'enfant et décide de l'aider aussi. La rencontre avec Diego, le tigre aux dents de sabre, n'est
pas fortuite à cette décision. Manny ne le sait pas mais Diego est responsable avec sa meute de la fuite des humains
et de la mort de la mère de l'enfant et sa mission est de le livrer à son chef. Diego doit donc feindre l'amitié avec Manny et Cid pour mieux approcher
l'enfant. Le parcours qui les attend va les rapprocher les uns des autres, et de l'union de ce drôle
de clan naîtra la fraternité. C'est sans compter sur Scrat, un écureuil malchanceux, qui enchaîne
les catastrophes burlesques du début à la fin. Son rôle ? Aucun. Si ce n'est que c'est
lui qui déclenche l'ère glaciale qui a pour départ notre histoire !
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Nous sommes donc face à une histoire très bien ficellée, dont on saura apprécier la justesse.
Le film est intégralement réalisé en images de synthèse, et l'on sera ravi d'apprendre qu'il
jouit d'un design personnel et original. Les personnages gardent la richesse de leur recherche
artistique et n'ont pas été simplifiés lors de la production pour autant (ce qui est malheureusement le cas
des Disney ou autres au regard des magnifiques recherches graphiques). Quant aux décors, même si
les mauvaises langues diront qu'il ne s'agit que de "glace", tout n'est pas blanc pour autant !
Ils sont variés, riches, poétiques, et plantent un véritable décor de cinéma.
Moi qui imaginait un gros bêta film américain, je ne m'attendais pas à ce que cet Age de Glace
soit aussi bon ! Un excellent film (et plus uniquement dessin-animé) qui mérite d'être vu par le plus grand nombre, petits et grands. RYoGA
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Une aventure de grande qualité qui ne vous laissera pas de glace !
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