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Mario Sunshine Mario Sunshine de Nintendo sur Nintendo Gamecube
Sortie française : 4 octobre 2002
"Le retour 3D de l'ami Mario"

jaquette du jeu Voilà ! 6 ans après le révolutionnaire Mario 64, Mario est enfin arrivé sur Gamecube ! On attendait beaucoup de ce premier "game-giant" de Nintendo, alors qu'en est-il des nouvelles aventures du plombier le plus plébiscité du monde ?... Insérons la galette !
Mario part en vacances avec la Princesse Peach sur l'île Delphino mais découvre à son arrivée qu'il n'est pas le bienvenu ! On l'accuse d'avoir tagué la ville balnéaire Delphino... à tord bien sûr ! Il découvre vite qu'un faux Mario composé d'eau passe son sale pinceau dégueux sur toute l'île. Armé d'un karcher automate, Mario part démasquer cet imposteur et ne sera pas au bout de ses surprises !

L'embarquadère de la place Delfino Mario Sunshine se présente sous la forme des 7 mondes accessibles depuis la ville Delfino. Dans chaque niveau Mario devra accomplir 8 missions pour récupérer des "shines", soleils symboliques de la puissance de l'île. Il y a 120 shines à récupérer en fouillant les mondes. Des pièces bleues sont disséminées partout et servent à obtenir des shines. Bref, cet objectif dessiné, voyons le jeu ! A la découverte du village on prend conscience de plusieurs choses : les couleurs pètent l'écran, on voit loin devant et Mario se manie toujours aussi agréablement. Le stick analogique jaune permet de contrôler très facilement la caméra et de s'éloigner et tourner autour de Mario. Mais la grande nouveauté est surtout ce fameux J.E.T. attribué à Mario : il lui permet de propulser de l'eau à même d'intéragir sur tout ce qui l'entoure. Nettoyer des couches de boue, effacer des graphitis, pousser des objets, l'eau coule dans tous les sens et s'utilise avec un énorme plaisir ! Mais le J.E.T est aussi un moyen de locomotion : il permet à Mario de se stabiliser dans les airs. Plus tard il évoluera en propulseurs vertical et horizontal ! Très sympa !

Un shine ! Mario fait la rencontre de nouvelles peuplades, les Nokis et les Piantas. Si au début ils ne vous apprécient pas car ils pensent que vous êtes le responsable de leurs malheurs, très vite vous allez devenir leur héros en leur rendant service. Mais il retrouvera aussi un ami de toujours, Yoshi, qui lui rendra régulièrement service. Pour obtenir Yoshi, il faudra trouver un oeuf de Yoshi et lui donner le fruit qu'il désire pour qu'il éclose. Yoshi pourra alors se servir de sa langue pour gober tout un tas de choses et utiliser son vomi de nectar (!) à l'instar du jet d'eau de Mario.

Je me ballaaaaaade ! Voilà, voilà, tout ça est bien gentil, on prend un plaisir certain à découvrir ces mondes sympas et colorés mais Mario Sunshine a de foutus défauts ! Pour résumer, certains passages du jeu sont à jeter la manette par terre : sont en cause la caméra mal gérée, la jouabilité et tout simplement la conception elle-même de ces passages. Dès lors, à moins d'être masochiste, il n'y a plus de plaisir. Certains passages très funs comme une course sur poulpe sont sanctionnés d'une vie au moindre heurt avec le décor ; Yoshi ne peut absolument pas entrer en contact avec l'eau sous peine de se dissoudre ; à la moindre erreur on est éjecté de certains niveaux avec l'obligation de devoir refaire une partie de la séquence ! Soit. Une fois les différentes missions terminées, je n'ai aucune envie de partir à la recherche de dizaines de pièces bleues dont l'obtention est tordue par les cheveux...

Mario et le J.E.T. Alors oui je suis déçu. Les premières heures de jeu sont très sympas mais n'atteignent pas des sommets de plaisir. Si l'ambiance générale est bon enfant, le jeu ne brille pas d'une originalité monstrueuse. On a beau être fan de Mario depuis toujours, ce n'est pas pour autant qu'il faut gober tout ce qui porte une casquette rouge et des moustaches !

Bon, allez, je retourne à Yoshi's Island !