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##ALT## Atlantide l'empire perdu de Disney
Sortie française : 28 Nov 2001
Critique par Miss Gally pour RYoGA Online

Le Nautilus Le mythe de l’Atlantide n’est pas nouveau, tout le monde en conviendra. Apres Jules Verne dans 20.000 lieux sous les mers, Uderzo et Goscinny dans La galère d’Obelix et bien d’autres avant eux, c’est au tour de Disney de se frotter à la légende.

Pari risqué de reprendre un thème ultra connu, mais on pouvait s’attendre à quelque chose de bien, au vu de ce que les studios Disney avaient fait de Tarzan.

Cependant, si le grossier pompage sur « Nadia le secret de l’eau bleue » (excellente série japonaise de 1990) fait déjà dresser le poil et montrer les crocs, la pauvreté du scénario et le bâclage des personnages donne carrément envie de mordre.

Un trio qui n'a pas vraiment les mêmes ambitions... Des stéréotypes, des stéréotypes et encore des stéréotypes. (je pense l’avoir assez dit, là) Un héros maladroit et niais, une Atlante mystérieuse ballottée par son destin (bon sang ! quand est ce qu’ils arrêteront de nous faire des rôles de femmes potiches !) un gros vilain méchant qu’il suffit de voir une fois pour comprendre qu’il va trahir tout le monde à la fin, et pleins d’autres dont quelques mots suffisent à brosser le portrait. Bref, on s’ennuie, c’est plat, le film n’apporte aucune surprise conséquente et on a toujours droit à la sempiternelle morale de fin à 30 centimes d’euros ou tout le monde s’excuse, se pardonne, se met une tape dans le dos, rigole, s’aime et happy end. Youpi...

Le ride un peu saugrenu Après on peut essayer de trouver quelques compensations, même si on a du mal a se faire au « design » des persos (les traits anguleux, les doigts carrés, tout ça) on peut les regarder « évoluer » (c’est un grand mot) dans des décors ou la 3D est quasi-omniprésente. Et c’est pas trop mal réussi, en tout cas c’est déjà mieux que ce que nous proposait Titan AE il y a quelques années. Un autre point qui n’aura pas été trop mal géré : l’action. Quand ça bouge, ça le fait dans tout les sens et on en prend plein les mirettes ! Saluons aussi au passage l’effort des Studios Disney d’avoir inventé la langue des Atlantes, ça ajoute un peu de cohérence au film, même si ça reste bien pauvre en guise de compensation scénaristique.

On dirait vraiment du beau dessin-animé japonais ! Pour tenter de sauver l’Atlantide, le pari perdu, je dirais qu’il s’adresse exclusivement aux enfants de moins de 8 ans qui y trouveront toujours leur compte, mais je me demande si je ne suis pas entrain de les insulter en disant ça...

Gally déçue ? (mais non c’est juste une impression)